le Syndicat tunisien des radios libres (STRL) a soumis, mardi, à la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), un projet de cahier des charges pour réglementer le lancement des radios associatives.
« Un cahier des charges doit être mis en place pour réguler le secteur audiovisuel et plus particulièrement les médias associatifs, pour consacrer leur existence dans la paysage médiatique », a estimé la secrétaire générale adjointe du STRL, Nozha ben Mohamed, lors d’une rencontre entre les membres du Syndicat et de la HAICA.
Tout en dénonçant l’absence de législations organisant le secteur audiovisuel, Mme Ben Mohamed a mis l’accent sur les dépassements commis dans ce domaine, s’agissant notamment de la radiodiffusion sans autorisation ou l’interférence des ondes des radios. Ces dépassements, a-t-elle affirmé, exigent une intervention pour réguler le secteur.
Selon Hichem Snoussi, membre de la HAICA, « les radios associatives sont des stations à but non-lucratif et jouent plutôt un rôle social en cette phase de transition démocratique ».
la régulation du secteur doit prendre en considération le droit du citoyen tunisien à l’information et au lancement de projets médiatiques conformément à la Loi et sur la base d’un cadre législatif bien défini, a-t-il ajouté. Il a, également, souligné « l’importance de réviser les tarifs de radiodiffusion adoptés par l’ancien régime pour monopoliser l’octroi des autorisations et exercer une mainmise sur le secteur ».