« La Tunisie travaille en coordination avec la Turquie aux fins de rapatrier les jeunes enrôlés pour combattre en Syrie », a confié, mardi, à Ankara, le premier conseiller auprès du Président de la République chargé des Affaires diplomatiques Hédi Ben Abbès.
Au terme des entretiens que le président de la République Moncef Marzouki a eus avec le président turc Abdallah Gül et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, il a, également, souligné que ces rencontres ont permis d’examiner les moyens de garantir le rapatriement de ces jeunes tunisiens dans les meilleures conditions et de lutter contre le phénomène de l’enrôlement des jeunes.
Selon Ben Abbès, le Président Marzouki a évoqué avec ses interlocuteurs le droit d’entrée en Turquie sans visa qui, a- t-il dit, représente désormais un problème, dans la mesure où il risque de compromettre la sécurité de la Tunisie et de la Turquie. Bien qu’il ait refusé de donner des détails sur les mesures envisagées à ces sujets, le conseiller du président de la République s’est contenté de dire que « ces mesures seront profitables aux jeunes tunisiens leurrés ».
Il a, également, fait état d’un « feedback positif » de la part de la Turquie concernant les dossiers sécuritaire, politique et économique, affirmant que ce feedback sera traduit bientôt en accords lors de la visite d’une délégation truque en Tunisie au début du mois de juin 2013. D’autre part, les entretiens de Marzouki ont permis d’examiner l’ensemble des questions d’actualité internationales, notamment les dossiers syrien et malien et de mettre l’accent sur la nécessité de favoriser la coordination entre les deux pays concernant les « dossiers brûlants ».