« Le président de la République provisoire Moncef Marzouki n’est pas tenu à se présenter devant l’Assemblée nationale constituante (ANC) pour répondre à la motion de retrait de confiance déposée à son encontre par plusieurs élus, a indiqué, mercredi, le porte-parole officiel de la présidence de la République Adnène Mansar.
Face à l’amalgame suscité par cette motion, Mansar a attiré l’attention sur un problème de typologie lié à ce sujet, expliquant que « les signataires parlent tantôt de motion de retrait de confiance, tantôt de motion de destitution ».
« Le texte de la loi constitutive portant organisation provisoire des pouvoirs publics ne fait aucune mention à cette hypothèse, ce qui explique les réserves émises à cet effet », a-t-il tenu à préciser.
« Ces réserves se sont dissipées peu à peu au sein du bureau de l’ANC, bien que la motion en question n’ait pas été motivée », a-t-il dit.
« Des concertations auront lieu avec le tribunal administratif à ce sujet », a confié Adnène Manasar, ajoutant que la question de convocation de Marzouki en plénière sera examinée au moment opportun.