«La motion de destitution contre le président de la République provisoire Moncef Marzouki n’affectera ni sa personne, ni son statut, dès lors que la redevabilité est l’un des mécanismes de la pratique démocratique», a affirmé, mardi, le président du Conseil national du Congrès pour la République (CPR) Chokri Yacoub.
«Les attaques incessantes contre Marzouki sont motivées par les craintes que suscite sa personnalité auprès de ses ennemis qui n’ont d’autres alternatives pour le combattre que de le minimiser», a-t-il déclaré à l’Agence TAP.
Une motion de destitution contre le président Marzouki avait été déposée, le 16 avril 2013, au bureau d’ordre de la présidence de l’ANC après avoir atteint le quorum de 77 signatures des différents groupes parlementaires, à l’exception du mouvement Ennahdha, du CPR et du mouvement Wafa.
Selon Karima Souid, assesseur du président de l’ANC chargée de la communication, une convocation sera adressée au président Marzouki pour assister à la plénière qui sera consacrée à l’examen de la motion de sa destitution.