En deux ans, la Tunisie a vu se multiplier les violences orchestrées par la mouvance salafiste. Le gouvernement, dirigé par les islamistes, a durci le ton face à la mouvance jihadiste depuis qu’il a admis, début mai, l’existence de groupes armés liés à Al-Qaïda à la frontière avec l’Algérie.
Il a notamment interdit le congrès annuel du mouvement salafiste Ansar Asharia accusé de plusieurs vagues de violence depuis la révolution. Cette interdiction a été à l’origine des affrontements du 19 mai 2013, entre partisans de ce mouvement et forces de sécurité à cité Ettadhamen, leur bastion à Tunis.
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