Les autorités régionales du gouvernorat de Tozeur ont commencé l’actualisation des listes des éleveurs de bétail, du nombre du cheptel de chaque éleveur, avec l’aide des services agricoles et vétérinaires de la région, “afin d’éliminer la spéculation et le monopole des fourrages”.
Le secrétaire général du gouvernorat, Mohamed Ben Jabeur, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP dans la région que “la priorité sera accordée aux grands éleveurs, lors de la distribution du ”saddari” (fourrages en son de blé ou d’avoine)”. Il a ajouté que “la méthode de distribution de ce produit et l’insuffisance des quantités est un problème continu aussi bien pour les éleveurs que les autorités régionales, sachant que la distribution s’effectue par les unions locales, dans chaque délégation, grâce à des autorisations, selon le nombre de têtes de bétail”.
D’autre part, les éleveurs se sont rassemblés, jeudi matin, devant le siège du gouvernorat de Tozeur, pour protester contre “l’insuffisance de ce fourrage” qui, selon eux, “ne couvre pas les besoins du cheptel de la région”. Des éleveurs parmi les protestataires ont souligné que “la méthode de distribution crée des problèmes entre les éleveurs, en raison de l’existence de pratiques illégales et de la spéculation”.
De son côté, le secrétaire général du gouvernorat de Tozeur a remarqué, à ce propos, que “l’insuffisance de ce produit, au cours du mois de mai, était dû à la grève des travailleurs des minoteries, durant la première quinzaine de ce mois”. “la distribution se déroulera de façon normale, à partir de cette semaine” a-t-il souligné.
Le responsable a rappelé que “le mois d’avril dernier a été marqué par un taux important de distribution à concurrence de 97 pc des besoins de la région”, expliquant que “la part réservée à la région a augmenté, depuis le début de l’année, pour passer de 1850 tonnes à 2250 tonnes, par mois”.