Le Conseil des secrétaires généraux (des partis coalisés) de l’Union pour la Tunisie a, lors de sa réunion tenue, mardi, au siège d’Al-Massar (la Voie démocratique et sociale), à Tunis, fait le point des résultats du dialogue national qui se poursuit sous les auspices de l’UGTT et examiné le plan d’organisation structurelle de la coalition, de même que la situation générale dans le pays.
Le porte-parole d’Al-Massar, Samir Taïeb, s’est réjoui, dans des déclarations aux médias, de la coordination et de la communauté des vues qui avaient prévalu durant le dialogue national entre les composantes de l’Union pour la Tunisie. Cette forme de coordination se poursuivra au sein du comité de suivi mis en place à l’issue du deuxième round de dialogue national tenu le 16 mai, a-t-il assuré.
S’agissant de l’organisation structurelle de la coalition, Samir Taïeb a indiqué qu’il avait été convenu de doter l’Union pour la Tunisie de commissions spécialisées en plus des deux instances dirigeantes déjà existantes, en l’occurrence le Conseil des secrétaires généraux et l’instance supérieure, précisant que la présentation des commissions en question sera faite ultérieurement.
Selon le président du Parti du travail patriotique et démocratique, Abderrazak Hammami, le conseil a, également, marqué sa préoccupation des “incidents graves” qui viennent de se produire dans le pays et “des violences commises par des individus appartenant à la mouvance dite “Ansar Chariaa”. Ce sont des éléments radicaux et fanatiques qui ne cachent même pas leurs tendances terroristes si préjudiciables à la stabilité du pays”, a-t-il dit.
Hammami a souligné l’impératif, pour les Tunisiens de s’unir face aux risques de basculement dans “la spirale de la violence, du terrorisme et de l’effusion de sang”, appelant toutes les forces politiques et les composantes de la société civile à participer activement à la conférence contre la violence et le terrorisme, prévue le 18 juin prochain.
Interrogé par les journalistes, Samir Taïeb a affirmé qu’il est “hors de question” que des représentants d’Ansar Chariaa ou des “ligues de protection de la révolution” puissent être conviés à cette conférence.