La municipalité de Sousse a annoncé, lundi, dans un communiqué, qu’à “partir du vendredi 24 mai 2013, elle ne permettra à aucun commerçant d’installer un étalage anarchique dans les espaces publics, la médina de Sousse où à Souk El Ahad, hors les jours réservés au marché hebdomadaire, ainsi qu’en face de la mosquée de Sousse, sur l’avenue du 20 mars, devant la polyclinique de la Caisse nationale de sécurité sociale de Khezama ouest, dans les cités Essouis, El Aouina, Erriadh, et dans la station des louages à Taffala”.
Dans le même communiqué, la municipalité met en garde “tous les contrevenants à cette décision qui vise à sauvegarder l’aspect esthétique de la médina et celui de Sousse, en général, qu’il expose sa marchandise à la saisie et qu’ils risquent des poursuites judiciaires”.
les brigades de la police municipale de Sousse, aidée par des agents de la sécurité, de l’armée et des citoyens, avait tenté, à multiples occasions, d’empêcher ces commerçants d’exposer leurs marchandises sur la voie publique, et le gouvernorat leur avait réservé un espace à Bab Jedid, mais toutes ces tentatives avaient été vouées à l’échec. La décision municipale intervient après le cri d’alarme lancé par les commerçants du circuit légal, face à l’augmentation de ce phénomène des étalages anarchiques et le commerce parallèle qui constituent une menace contre leurs sources de revenus et qui ternit l’aspect esthétique de la station balnéaire.