Quitter le pays en pleine tempête, il fallait le faire, qu’il s’agisse du Président provisoire de la République, du Chef du gouvernement ou du président de la Constituante.
Mais encore faut-il être conscient de l’importance de la mission à accomplir ou des responsabilités que doivent assumer les prétendus garants de la paix, de la sécurité et de la stabilité du pays.
Alors que les terroristes d’Ansar Al Charia déclarent la guerre au ministère de l’Intérieur et à leurs compatriotes, Ali Larayedh, chef du gouvernement qui avait laissé faire alors qu’il était ministre de l’Intérieur, se contentant uniquement de déclarations d’intentions, se déplace accompagné d’une importante délégation à Qatar.
Moncef Marzougui serait au Japon, pour y participer à la conférence du TICAD (Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique). A quoi servirait sa participation ? Lui, un Président qui ne peut décider de rien concernant l’économie ou la politique en Tunisie ?
Plus encore, de retour du Japon, le président provisoire de la République compte partir le 28 mai en Turquie accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires.
Dans la tête de notre cher président, tous les problèmes sécuritaires et sociaux du pays auraient été réglées, par conséquent le climat d’affaires s’apprêterait parfaitement aux campagnes séduction pour attirer les investisseurs étrangers.
Pourquoi pas, si cela peut lui permettre de faire le tour du monde sur le dos du peuple tunisien.
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