Une convention de partenariat dans les domaines de la santé reproductive et sexuelle a été signée lundi après-midi à Tunis entre le ministère des affaires de la femme et de la famille et l’Office national de la famille et de la population.
En vertu de cette convention, plusieurs programmes d’action communs dans les domaines de la santé reproductive et sexuelle, de la recherche, de la formation et de la sensibilisation seront mis en place et cibleront essentiellement la femme et les jeunes.
Il s’agit de réaliser des recherches et des enquêtes sur les différentes mutations sociales et économiques que vit la famille tunisienne et de renforcer la sensibilisation pour consolider les liens familiaux et promouvoir les droits de la femme et de l’enfant à travers la communication directe.
La convention stipule également l’échange régulier des informations statistiques et la réalisation d’une base de données commune dans les différents domaines, de coordonner les efforts en matière de lutte contre la violence à l’égard de la femme et de l’enfant au sein de la famille, de renforcer la prévention des comportements dangereux dont essentiellement les maladies sexuellement transmissibles et l’addiction sous toutes ses formes outre la formation des prestataires de services.
Le suivi de la convention sera assuré par une commission mixte composée de représentants du ministère des affaires de la femme et de la famille et de l’ONFP.
“La signature de cette convention qui marque la célébration de la journée mondiale de la famille (15 mai) vise à coordonner les efforts des deux parties pour mieux servir la famille en général et la femme et l’enfant en particulier notamment ceux en milieu rural”, a souligné à cette occasion, Sihem Badi, ministre des affaires de la femme et de la famille lors de la cérémonie de signature de la convention.
“Aujourd’hui nous vivons une période difficile marquée par les mutations sociales et la prolifération des phénomènes dangereux d’où la nécessité de renforcer la sensibilisation notamment des jeunes”, a insisté pour sa part Majed Zemni, président directeur général de l’ONFP.
Par ailleurs, M. Zemni a souligné la nécessité de garantir une certaine visibilité des programmes d’action et de fournir l’information nécessaire afin de mieux cibler les actions de sensibilisation et d’éducation sexuelle.