Trois semaines après avoir été hospitalisé en urgence à Paris, le président algérien Abdelaziz Bouteflika reste invisible et le pays se prépare à la nomination d’un successeur qui, pour la première fois, sera issu d’une génération trop jeune pour avoir participé à la guerre d’indépendance contre la France.
Dans un pays où le secret fait partie des méthodes de gouvernement, personne ne connaît exactement l’état de santé du président.
Malgré un bulletin officiel publié la semaine dernière annonçant qu’Abdelaziz Bouteflika était en train de récupérer après une attaque mineure, la plupart des Algériens estiment qu’il doit être gravement malade pour est soustrait si longtemps aux yeux du public.
En France et en Algérie, les autorités se refusent à tout commentaire, mais, selon la presse, le pays se prépare à une nouvelle ère.
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