Des sympatisants du parti Al Aridha Châabia dissout, ont entamé jeudi matin un sit- in ouvert, à la place Mohamed Bouazizi, à proximité du siège du gouvernorat de sidi Bouzid, pour protester contre ce qu’ils qualifient “d’injustice politique et médiatique” ayant ciblé le parti d’Al Aridha, son président Mohamed Hechmi Hamdi et le peuple tunisien”.
La place Mohamed Bouazizi a été marquée par une forte présence des élus d’Al Aridha chaâbia à l’ANC et des sympatisants du parti, qui avaient scandé des slogans contre “la campagne d’exclusion dont a été victime leur parti par le gouvernement”, appelant “à la réhabilitation de son président Mohamed Héchmi Hamdi“.
Le membre du bureau constitutif du parti dissout et élu à l’ANC, Aymen Zouaghi a déclaré au correspondant de la tap dans la région, que ce sit-in a pour objectif de sensibiliser les partisans d’Al Aridha Chaâbia aux injustices dont a été victime le parti aux plans politique, judiciaire et médiatique.
“Le tribunal administratif est dans l’incapacité de statuer dans l’affaire portée contre les élus de l’ANC qui avaient quitté le parti “Al Aridha” pour rejoindre d’autres blocs au sein de l’ANC, alors qu’une autorisation à été donnée à un nouveau parti appelé “Al Aridha Châabia: courant de réforme nationale”, qui a choisi le même nom et le même logo que notre parti, a-t-il précisé.
Selon Aymen Zouaghi, Mohamed Hechmi Hamdi pourrait renconcer à sa démission et à la dissolution du parti au cas ou les injustices ciblant le parti et les habitants de Sidi Bouzid qui l’avaient élu, seraient levées. Dans ce contexte, il a ajouté que les élus de la constituante appartenant à Al Aridha Chaabia n’ont pas l’intention de quitter le parti, et demeureront indépendants au sein de l’ANC.
A noter qu’à l’issue d’une réunion, tenue samedi 28 avril 2013, au siège du parti à Tunis, le bureau constitutif du parti Al Aridha Châabia pour la liberté, la justice et le développement avait décidé de dissoudre le parti et d’accepter la démission de son président Mohamed Hechmi Hamedi, qui avait annoncé son retrait de la vie politique, en signe de protestation contre ce qu’il avait qualifié de mépris et du “refus des sympathisants d’Al Aridha Chaabia d’etre des citoyens de seconde zone, selon un communiqué du bureau.