« Les menaces proférées contre les forces de l’ordre et l’armée ainsi que les appels explicites au meurtre sont des actes juridiquement répréhensibles », ont affirmé, jeudi, les membres du Comité directeur de l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisiennes (UNSFST).
Dans une déclaration rendue publique à l’issue de la réunion extraordinaire du Comité, ils dénoncent ces agissements qui, regrettent-ils, sont allés jusqu’à menacer de mettre en péril la sécurité et le régime de l’Etat ainsi que la sûreté et l’intégrité des pays voisins.
Les membres du Comité directeur de l’Union Générale des syndicats des forces de sécurité tunisiennes se disent, également, contre le takfir (accusations de mécréance), réaffirmant « leur attachement à appliquer la loi avec vigueur et sans hésitation ».
« Les membres des forces de l’ordre ont assez de compétence et de volonté pour lutter contre les groupes criminels qui font usage de la violence pour atteindre leurs objectifs et exécuter leurs projets faisant fi des lois nationales et internationales et des principes des droits de l’Homme », lit-on dans une déclaration.
L’Union Générale des syndicats des forces de Sécurité tunisienne dénonce, aussi, les tentatives de diaboliser, d’affaiblir ou de porter préjudice à l’appareil sécuritaire et rejette toute infiltration ou mainmise sur les rouages de cet appareil.