Les travaux du deuxième round du dialogue national tenu sous les auspices de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) se sont poursuivis, jeudi après- midi, au palais des congrès à Tunis par l’audition des interventions des partis politiques et leurs propositions à la lumière du dialogue entre partis organisé à Dar Dhiafa à Carthage.
Un comité de rédaction du rapport final sur le dialogue national initié par l’UGTT a été constitué à cette occasion. Il est composé de représentants de la Troïka, du Front National, de l’Union pour la Tunisie et d’autres partis. Des acteurs de la société civile ont protesté le fait qu’ils ne soient pas représentés au sein dudit comité et que leurs interventions soient reléguées au second plan. Le coordinateur général du réseau « Destourna », Jawhar Ben Mbarek a, à ce propos, demandé à ce que la société civile soit traitée sur « le même pied d’égalité » que les partis, s’interrogeant sur l’intérêt de faire participer les associations et les organisations nationales à ce dialogue.
En réponse à ces protestations, le secrétaire général de l’UGTT, Hassine Abbassi a fait valoir que « la centrale syndicale a organisé ce dialogue pour rassembler les partis et aboutir à un compromis en prenant en compte la conjoncture délicate (dans le pays ». La priorité est donnée aux partis plutôt qu’à la société civile dans les interventions à cause des différends qui existent entre eux, a-t-il justifié. Dans leurs interventions lors de la séance de dialogue, les représentants et dirigeants des partis ont évalué le dialogue entre partis organisé à Diar Dhiafa et émis des propositions sur la manière de gérer les questions d’actualité les plus importantes dont celles relatives à la violence et au terrorisme.