Abdelfattah Mourou a fait part, mercredi 15 mai 2013, aux médias de son inquiétude sur l’avenir du pays si ces islamistes radicaux, dans leur fuite en avant, ne veulent pas revenir à la raison.
Selon lui, l’Etat est aujourd’hui menacé par «des gens fous», ajoutant que «Ces personnes doivent savoir que l’État est dans son droit d’aller faire le ratissage à Jebel Chaâmbi. Il faut que tout le monde sache que nous n’allions pas leur céder notre pays quoiqu’il arrive. A ce rythme là, il va y avoir des assassinats et le sang va couler».
Ce dernier a notamment rappelé que la Tunisie n’est pas l’Algérie. «Notre pays n’a ni les moyens ni les ressources comme l’Algérie pour combattre le terrorisme et réprimer l’extrémisme radical ».
Lire aussi:
Algérie: Abderrazak Mokri, nouveau président parti islamiste MSP
Massacre en Algérie: Deux islamistes condamnés à mort
Algérie: 3 gardes tués dans un attentat