Le secrétaire général du syndicat national des forces de sécurité intérieure, Nabil Ayari, a affirmé que « l’institution sécuritaire est déterminée à faire face à tout danger terroriste menaçant la paix et la stabilité du pays même si cela fera plus de martyrs ».
Lors d’une conférence de presse, tenue ce lundi, sur le thème : « L’institution sécuritaire et carcérale face aux dangers qui menacent la sécurité de la Tunisie », Nabil Ayari a appelé le chef du gouvernement provisoire et le président de l‘Assemblée nationale constituante à concrétiser rapidement les revendications des agents comme convenu. De son côté, le porte-parole du syndicat national des forces de sécurité intérieure Chokri Hamada a déclaré que les agents de police veilleront à l’application de la loi sur les crimes sous toutes ses formes.
Et d’affirmer : “Nous n’avons pas peur des tentes de prédication, des appels à la liquidation physique des policiers, de l’apparition de ce qui se dit sur la police salafiste”.
C’est aussi un honneur d’être qualifiés de taghout (tyrans), parce que notre souci est de protéger le pays et non l’embrasement du pays». Le ministère public doit assumer ses responsabilités et poursuivre les auteurs de ces actes, a-t-il noté. Il a estimé que la dissolution de l’appareil de la Sûreté de l’Etat et les révocations arbitraires dans le corps sécuritaire ont « provoqué un vide dans le suivi du dossier de la criminalité », assurant que « les forces de sécurité veilleront à l’avenir à appliquer la loi sans attendre les instructions ».
Chokri Hamada a, par ailleurs, critiqué l’absence de 160 élus à l’ANC lors de la séance de dialogue avec le ministre de l’Intérieur, consacrée à la situation sécuritaire dans le pays et aux récents évènements de Chaambi, ce qui, à ses dires, prouve qu’une partie politique ne souhaite pas voir les revendications des forces de sécurité satisfaites ». Le syndicat des forces de sécurité intérieure a fait part de son intention d’organiser un congrès national sur le terrorisme, en juin prochain.