La conférence du “dialogue national” entre les partis, convoquée à l’initiative de la Présidence de la République, a repris ses travaux, vendredi après-midi à Dar Dhiafa, à Carthage. Cette séance porte sur le mode de scrutin à mettre en place dans le cadre de la nouvelle loi électorale, ainsi que sur le terrorisme et les moyens d’y faire face.
La présidente de séance et secrétaire générale du parti Al-Joumhouri, Maya Jribi, a déclaré, à l’agence TAP, qu’un comité technique issu des partis participants avait travaillé d’arrache-pied, au cours des deux derniers jours, pour s’entendre sur un mode de scrutin à même de garantir la représentativité politique la plus équitable possible et d’éviter la dispersion au niveau de la répartition des sièges entre les forces politiques dans le futur parlement.
Après la discussion du système électoral, le dialogue national se focalisera sur le dossier “épineux” de la violence et du terrorisme et tentera de parvenir à la vérité sur l’assassinat du dirigeant politique Chokri Belaïd, a-t-elle ajouté, précisant qu’un premier bilan du dialogue sera dressé, lundi prochain.
Participent à cette séance, les trois partis de la coalition au pouvoir, ainsi que Al-Joumhouri, l’Alliance démocratique, Al-Moubadara et Al-Amane.
Le mouvement Ennahdha y est représenté par son président Rached Ghannouchi et le président de son bureau politique, Ameur Larayedh.