
Ils ont expliqué “qu’au cours des deux derniers jours, “les autorités sécuritaires du gouvernorat de Gabès avaient interdit aux Libyens voulant s’approvisionner en quantités importantes de tomates de traverser les frontières et les avaient obligés à vider leurs chargements à Gabès”.
Les protestataires ont indiqué que la zone de Malloussi connaît, durant la période allant du 15 avril au 30 mai 2013, une période de pointe dans la production de la tomate hors-saison destinée, principalement, à l’exportation avec des quantités qui atteignent 10 mille tonnes, cette année, ce qui a créé de grands problèmes dans l’écoulement du produit auquel “a été fixé un prix de référence ne dépassant pas 200 millimes”.
Ils ont souligné que la principale revendication des agriculteurs de la zone est de leur faciliter l’écoulement des tomates “auprès de parties libyennes qui avaient fait part de leur disposition à acheter près de 20 pc de la récolte”, appelant à leur trouver d’autres points de vente, en Tunisie et à l’étranger.
A la suite de ce mouvement de protestation, une réunion a eu lieu au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, entre des représentants des agriculteurs, les autorités régionales et locales, les services douaniers, ceux du commerce, ainsi que les représentants de l’Union des agriculteurs, pour écouter les doléances des protestataires.
Le directeur régional du commerce, Salah Marzouki, s’est engagé à faciliter la commercialisation de la tomate auprès des Libyens et à créer d’autres points de vente permettant de gérer l’excédent de la production.




