Le directeur général de l’hôpital universitaire Tahar Sfar, à Mahdia, Radhouane Harbi, a indiqué que “le manque d’hôpitaux à travers la région cause un encombrement genant à l’hôpital universitaire, surtout en été, à la suite de la multiplication du nombre des patients venant des différentes délégations”.
Au cours d’une rencontre, mercredi, avec le correspondant de l’agence TAP à Mahdia, il a expliqué que l’encombrement de l’hôpital Tahar Sfar concerne, surtout, le service des urgences qui reçoit, selon lui, plus de 13 mille patients par an, soit 64 pc du nombre total des patients se rendant dans cet établissement hospitalier.
Le directeur a souligné que les cas se rendant au service des urgences en sont pas généralement graves et qu’ils auraient pu être traités dans les structures sanitaires de première ligne ou dans des structures sanitaires dans d’autres délégations du gouvernorat . Malheureusement, ces dernières souffrent d’un déficit dans le domaine de la médecine de spécialité.
Il a, en outre, ajouté que le gouvernorat de Mahdia compte 10 structures sanitaires réparties sur les délégations, en plus de l’hôpital universitaire Tahar Sfar, situé dans le chef-lieu du gouvernorat de Mahdia. Dans ce sens, Radhouane Harbi a indiqué que “les négociations sont en cours avec le ministère de la Santé publique pour augmenter les fonds estimés à 2,600 millions de dinars, selon l’étude réalisée, et destinés à la réalisation du nouveau service des urgence, à l’hôpital Tahar Sfar”.
Il a, d’autre part, souligné que l’extension de l’hôpital de la ville d’El Jem et sa transformation en hôpital régional multi-spécialités avec, notamment, un service de dialyse, pourra alléger l’encombrement de l’hôpital Tahar Sfar et rapprocher les services sanitaires des habitants des délégations intérieures du gouvernorat de Mahdia. De son côté, le directeur régional de la santé de Mahdia, Kamel Ben Salem, a souligné que les travaux d’extension et d’aménagement de l’hôpital d’El Jem ont été arrêtés en raison de difficultés techniques relatives à l’état de l’édifice abritant l’hôpital. De nombreux patients se sont plaints, dans des déclarations à l’agence TAP de l’encombrement à l’hôpital universitaire Tahar Sfar et des délais d’attente dans différentes spécialités médicales. La neurologie est la spécialité médicale qui marque, dans cet établissement hospitalier, les délais les plus longs.
En effet,pour un premier rendez-vous dans cette spécialité on peut attendre jusqu’à 104 jours, selon une étude réalisée par la direction de l’hôpital. Par ailleurs, les travaux d’extension du service de réanimation médicale de l’hôpital Tahar Sfar doivent être achevés en septembre 2013, ce qui va permettre d’alléger l’encombrement dans ce service, à travers sa consolidation par 4 lits pour atteindre une capacité de 14 lits, en plus de l’extension et de l’aménagement des consultations externes, pour un coût de 350 mille dinars.