Les différents corps sécuritaires de la délégation de Ben Guerdane (Gouvernorat de Médenine) ont observé, mardi matin, un sit-in d’une heure, avec le soutien des composantes de la société civile, sur fond de revendications professionnelles.
Ce mouvement de protestation intervient afin “d’améliorer les conditions de travail, garantir la protection notamment dans ces moments difficiles marqués par la hausse de la criminalité et du terrorisme ainsi que les agressions visant les agents et la sécurité”, selon les déclarations des protestataires à la correspondante de l’agence TAP à Médenine.
Le secrétaire général des syndicats de la garde nationale de Ben Guerdane, Mohamed Nebigh, a souligné que “les agents de sécurité vivent un état de tension face à l’indifférence et au silence de l’assemblée nationale constituante, soulignant que la loi sur la protection des agents de sécurité n’est pas mise en oeuvre”. Il a demandé “d’accélérer la garantie de leur sécurité et de la fourniture des moyens nécesssaires pour leur travail, notamment des voitures et du matériel de bureau pour le secteur de la sécurité nationale de Ben Guerdane, ainsi que des gilets pare-balles”.
Les revendications portent, aussi, sur “l’équipement des unités spéciales de la garde nationale de caméras à infra-rouge pour les opérations de ratissage, l’augmentation de la prime pour les unités avancées des frontières, le rétablissement de l’indemnité du Sahara qui avait été supprimée, au départ, pour les gouvernorats de Médenine et Tataouine, puis accordée, de nouveau, uniquement aux agents de la sécurité de Tataouine”.
Les corps de sécurité ont aussi présenté d’autres revendications notamment, “l’augmentation de la prime de risque et celle du logement, l’équivalence entre les salaires des agents de sécurité avec celles de l’armée.