Les employés d’une entreprise de confection, dans la zone industrielle de Mégrine (Gouvernorat de Ben Arous) ont été surpris, lundi, par la fermeture de la société sans préavis, acculant 350 travailleurs au chômage forcé.
Ils se sont dirigé vers le siège du gouvernorat de Ben Arous pour réclamer justice et demander des explications sur leur avenir professionnel.
Des employés de la société rencontrés, par le correspondant de l’agence TAP dans la région, au siège du gouvernorat ont indiqué “qu’il était décidé qu’ils reprennent le travail, aujourd’hui, et qu’ils perçoivent leurs salaires, après un mois de chômage technique, mais ils ont été surpris par les portes fermées de l’entreprise”.
Ils ont, en outre, mis l’accent sur les conditions difficiles qu’ils sont en train de vivre, parce qu’ils n’avaient pas perçu leurs salaires du mois d’avril, jusqu’à aujourd’hui, malgré la baisse de 30 pc qu’ils avaient consentie, conformément à un accord avec la direction, en raison des difficultés économiques par lesquelles passe l’entreprise à capital français et totalement exportatrice.
Les discussions n’ont pas pu avoir lieu, aujourd’hui, à cause de l’absence du représentant de la direction de la société et la décision a été prise pour les poursuivre, mardi, selon une source du gouvernorat de Ben Arous.
Le correspondant de l’agence TAP n’a pu contacter aucun responsable de l’entreprise, surtout que des rumeurs font état du départ de son directeur pour la France.
Cette société avait été créée en 1998 et elle passe par des difficultés techniques qui avaient conduit au départ de 300 employés contractuels des deux sexes qui avaient reçu des compensations, tout en gardant 350 autres titulaires, avec une baisse de 30 pc de leurs salaires, pour un seul mois.