L’Association nationale des jeunes journalistes (ANJJ) appelle à mettre en place un programme cohérent pour faire face aux actes de coercition ciblant les journalistes.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi, à la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai), le président de l’association, Abderraouf Bali, a exhorté tous les journalistes à se mobiliser et à agir pour la protection et la consolidation des acquis du secteur.
De son côté, Fayçal Laouini, membre du bureau exécutif de l’ANJJ, a annoncé la création, à l’initiative de l’association et avec le concours d’un groupe de jeunes avocats, d’un collectif de défense des journalistes en cas d’agressions physiques et de litiges professionnels.
Saida Hammami, membre du bureau exécutif, s’est, pour sa part, indignée de la convocation du journaliste Zied El-Heni pour être entendu au sujet de ses déclarations aux médias, précisément le 3 mai, date de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Elle a appelé à un rassemblement, vendredi matin, devant le tribunal de première instance de Tunis en solidarité avec El-Heni.
Les intervenants ont évoqué, par ailleurs, les conditions matérielles des journalistes qui reflètent le degré d’indépendance et de crédibilité de la profession, recommandant à tous les professionnels du secteur de défendre leurs droits matériels et moraux et d’être solidaires entre eux pour contrecarrer les tentatives de « paupérisation » des journalistes en vue de les «domestiquer».