Le Syndicat national des forces de sûreté intérieure prendra en charge les frais médicaux des six agents de la Garde nationale, blessés dans l’explosion de trois mines à Jebel Chaambi, dans le gouvernorat de Kasserine.
Ces explosions, survenues les 29 et 30 avril, ont fait dix blessés graves dans les rangs de la Garde et de l’Armée nationale. Ces derniers menaient des opérations de ratissage à la recherche de membres d’un groupe terroriste, retranchés dans la zone.
Dans une déclaration, mercredi, à l’Agence TAP, Riadh Rezgui, chargé de la communication au syndicat, a indiqué que plusieurs hommes d’affaires ont exprimé la volonté de prendre en charge les frais médicaux des blessés.
« Nous attendons l’aval de leur médecin traitant pour pouvoir transporter les blessés de l’hôpital régional de Kasserine vers d’autres établissements », a-t-il ajouté. Il a déploré le manque d’équipements médicaux, de moyens matériels et de ressources humaines à l’hôpital régional.
« Ce qui, a-t-il dit, a incité les agents de la sûreté à entreprendre la collecte d’argent pour acheter les médicaments aux blessés ».
Riadh Rezgui a, par ailleurs, appelé la société civile à soutenir le rassemblement de protestation qui sera organisé, jeudi, devant le siège de l’Assemblée nationale constituante à l’initiative du syndicat national des forces de sûreté intérieure.
A travers ce mouvement, le syndicat demande d’assurer la protection légale aux unités sécuritaires, de leur fournir les équipements et moyens nécessaires pour l’accomplissement de leur tâche outre l’adoption de la loi d’indemnisation des accidents de travail et l’augmentation de la prime de risque.