Des jeunes ont brûlé des pneus et bloqué les entrées de la ville d’Enfidha (Gouvernorat de Sousse), mardi, tout en empêchant les citoyens de vaquer à leurs occupations, dans une tentative d’imposer la grève générale et la désobéissance civile.
Ils protestent contre ce qu’ils ont considéré comme “des licenciements abusifs” de quatre employés originaires de la ville par la société turque TAV qui exploite l’aéroport international d’Enfidha/Hammamet. Ces troubles ont nécessité l’intervention des forces de sécurité qui ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser les protestataires qui ont lancé des pierres sur les agents de la sécurité, comme l’a constaté le correspondant de l’agence TAP à Sousse.
Les forces de sécurité, soutenus par les brigades de la protection civile, poursuivent leurs efforts pour ouvrir les routes bloquées et enlever les pneus brûlés, à la suite de ces événements qui avaient commencé, lundi après- midi, “après la décision d’un certain nombre de jeunes d’annoncer la grève générale dans la ville, sans se référer à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT)”, d’après les déclarations d’une source sécuritaire de la région. De son côté, le porte-parole de la société TAV, Jalel Chouchane, a souligné que la question n’a aucune relation avec “le licenciement abusif”.
Il a expliqué que “quatre travailleurs avaient été remerciés et leurs contrats n’avaient pas été renouvelés, après la preuve de leur incompétence, au cours de la période de stage qui était limitée dans le temps”.