Le potentiel d’investissement et de valorisation des déchets des palmiers, palmes, bois, restes des régimes de dattes, pour la fabrication d’engrais pouvant aider à la préservation et à la consolidation du mode biologique du système de production des dattes a été l’un des principaux thèmes de la journée d’étude organisée, lundi matin, par le groupement “Jawaher El Waha” (les bijoux de l’oasis), à Nouil, dans la délégation de Douz-sud, en présence de représentants du commissariat régional du développement agricole (CRDA), des chercheurs de l’Institut des zones arides, ainsi que des représentants d’associations s’intéressant aux affaires agricoles, d’adhérents des groupements hydrauliques et d’agriculteurs.
Le président du groupement “Les bijoux de l’oasis”, Ameur Ben Boubaker, a expliqué au correspondant de l’agence TAP à Kébili, que l’objectif de cette manifestation est de présenter aux agriculteurs les recherches scientifiques qui ont permis de produire des engrais basés sur l’exploitation des résidus des palmiers”. Au cours de son intervention, le chercheur de l’Institut des zones arides, Maher Dhaghiroune, a insisté sur la nécessité de “relier les résultats des recherches scientifiques à la réalité de l’application dans les oasis, surtout que l’Institut a obtenu la licence de fabrication des engrais à partir des résidus des palmiers.
Il a, en outre, indiqué que “la catégorie ciblée, par cette journée d’étude va avoir la possibilité de connaître la méthode théorique, pour faire, par la suite, des expériences pratiques, au cours de la production”. De son côté, le représentant du CRDA de Kébili, Ismaïl Ratib, a souligné, au cours de son intervention, “l’importance du secteur de l’agriculture biologique et les opportunités d’exportation qu’il offre”.