Une visite d’industriels français en Tunisie sera prochainement programmée “pour éclairer les entreprises sur les nouvelles opportunités d’investissement, en particulier, dans les créneaux privilégiant l’intégration des jeunes”, a déclaré, samedi, Arnaud de Montebourg, ministre français du Redressement Productif.
Recevant, à Bercy, Mehdi Jomâa, ministre de l’industrie, qui effectuait une visite à Paris (France), à la tête d’une délégation, M. de Montebourg a confirmé l’attachement de la France à promouvoir une coopération industrielle avec la Tunisie basée sur la complémentarité.
D’après lui, ce partenariat devrait prendre en considération le contexte économique dans la région euro-méditerranéenne et les opportunités offertes pour un réel partenariat industriel, à même de générer une meilleure compétitivité face à une compétition plus globale. Il a encore indiqué, selon un communiqué du Ministère de l’industrie, rendu public lundi, qu’un effort sera entrepris pour encourager des actions de partenariat avec des équipementiers tunisiens sur le marché maghrébin.
De son côté, M. Jomaa a fait savoir que “la coopération bilatérale dispose d’une plate-forme industrielle solide pour identifier de nouvelles pistes d’investissements, notamment, en présence de 1286 entreprises industrielles tuniso-françaises implantées, pour la plupart, depuis des décennies en Tunisie”. “Nous sommes pour la co-localisation qui sert les intérêts des entreprises tunisiennes et françaises”, a avancé le ministre de l’industrie concernant la voie de coopération industrielle que la Tunisie ambitionne de consolider avec la france. Il a ajouté dans ce sens que “les exemples de réussite d’un tel partenariat dans divers secteurs économiques ne manquent pas”. M. Jomaa a défendu, lors de la séance de travail avec le ministre français du redressement productif, l’attractivité du site Tunisie qui sera encore consolidée grâce aux efforts de stabilisation et d’assainissement du climat politique et social dans le pays, ajoute le communiqué. Selon ses propos, cela permettra à l’entreprise “de concrétiser son potentiel de croissance ainsi que la promulgation de nouvelles incitations pour l’investissement extérieur et une infrastructure industrielle et technologique plus favorable aux investissements extérieurs”.