Tunisie : Les professionnels du commerce de l’artisanat appellent au respect de la charte de déontologie

Le tourisme de croisière qui revêt une importance capitale dans le développement des activités des commerçants de l’artisanat, nécessite un réel engagement pour le respect de la déontologie, affirme le syndicat professionnel des commerçants de l’artisanat.

«Tous les intervenants dans le secteur (commerçants, guides touristiques, sûreté touristique ), sont appelés à respecter la charte de déontologie dans l’objectif de lutter contre les intrus», précise la chambre syndicale relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Et d’ajouter que la concrétisation de cette charte qui engage tous les intervenants dans le secteur, ne manquera pas de renforcer les activités de croisières qui constituent un créneau porteur pour le tourisme tunisien notamment au niveau du district du grand Tunis.

Les commerçants des produits de l’artisanat font face à un nombre de problèmes liés notamment aux pratiques déloyales de certaines agences de voyages et de guides touristiques qui monopolisent les groupes de croisiéristes.

Dans un communiqué publié, mardi, la chambre évoque un certain nombres d’entraves notamment les agissements de certains intrus qui dirigent les touristes vers des boutiques bien précises au dépend d’autres. Au cours d’une réunion tenue, mardi 23 avril 2013, les présidents des chambres régionales des commerçants de l’artisanat ont, par ailleurs, soulevé le problème des étalages anarchiques.

La réunion s’est tenue sous la présidence de Mme.Najet Laabidi, présidente de la chambre et en présence du président de la fédération nationale des agences de voyages, des représentants du ministère du tourisme et de la sûreté touristique et en absence d’un représentant du ministère du commerce et de l’artisanat.

Les intervenants ont notamment mis l’accent sur le phénomène des étalages anarchiques qui « couvre désormais tous les circuits touristiques et commerciaux et constitue une entrave au développement du commerce des produits de l’artisanat dans les régions », précise le communiqué. « Ce phénomène a obligé un certain nombre de petits commerçants à fermer boutique et d’autres ont déposé leurs bilans », a précisé Mme.Laabidi.