Les instituteurs des écoles primaires ont observé mercredi “une grève d’avertissement” d’un jour dans toutes les régions du pays, suite à l’échec de la réunion de négociations avec le ministère de l’éducation.
“Cette grève est pour exprimer l’attachement des instituteurs à la réalisation de leurs revendications légitimes et leur refus des réponses du ministère et de ses tentatives pour mettre en doute le militantisme des syndicalistes du secteur”, a expliqué à l’Agence TAP, le secrétaire général du syndicat de l’enseignement de base, Tahar Thaker.
“L’échec des négociations est dû au refus du ministère d’appliquer les accords conclus, dont celui relatif au statut et aux primes professionnelles”, a-t-il encore soutenu.
Commentant le communiqué du ministère de l’éducation rendu public mardi soir, le responsable syndical a dénoncé “la déformation et la falsification des faits par le ministère” affirmant que ce département “aurait dû se limiter à sa mission puisqu’il n’est pas de son ressort d’informer les instituteurs des résultats des négociations”, a-t-il encore dit, précisant que cette tâche revient au syndicat.
“La partie syndicale a adopté une position de principe lors de la réunion de négociations face au manque de clarté, à la lenteur et aux tentatives d’ajournement par le ministère des négociations”, a encore dit M. Thaker pour expliquer le retrait lundi de la délégation syndicale de la réunion de négociation.
L’affirmation par le ministère de son engagement à appliquer tous les accords conclus avec le syndicat depuis 2011 est une position «irresponsable” et « une tentative pour porter atteinte à la crédibilité des négociations”, a encore expliqué M. Thaker. “Le ministère n’a pas cherché à activer ces accords conclus mais a appelé plutôt à de nouvelles négociations à propos de ces mêmes accords”, a-t-il renchéri.