Tunisie : Les instituteurs attachés à leurs revendications

L’école primaire de la Rue de Marseille, dans la capitale, a ouvert mercredi matin ses portes malgré l’absence des élèves en raison de la suspension des cours. Les instituteurs étaient de passage avant de rejoindre Place Mohamed Ali, où se tient un mouvement de soutien avec les enseignants du primaire qui observent une grève d’avertissement d’une journée, à l’appel du syndicat général de l’enseignement de base relevant de l’Union générale Tunisienne du Travail (UGTT). Devant le siège de l’Union, les grévistes ont brandi la bannière de l’organisation ouvrière et autres slogans déplorant l’attitude négative du gouvernement envers tout le corps.

« Nous observons aujourd’hui cette grève en signe de protestation contre le revirement d’attitude du ministère de tutelle à propos des accords issus d’une série de négociations sur l’amélioration des conditions de travail des instituteurs» a expliqué à l’Agence TAP, Mme Emna Aouadi, maître d’application et secrétaire générale adjointe du syndicat régional de l’enseignement de base à Ben Arous. Elle a affirmé que les instituteurs sont déterminés à poursuivre leur action militante pour faire respecter le principe des négociations et l’application des accords mais aussi, pour défendre les acquis du secteur.

M.Said Arous, directeur d’une école primaire a Mis en avant l’attachement des instituteurs à leurs revendications. Il a, toutefois, tenu à préciser que la grève n’affectera en rien le déroulement des cours. Les instituteurs se sont promis de terminer les programmes dans les délais, a-t-il assuré. Engagement affirmé par Mme Yamina Hamdounia, maître d’application à El Mourouj qui évoque, l’organisation, si nécessaire de cours de rattrapage.