Sidi Bouzid : La mise en exploitation de la mine de phosphate au mois d’octobre

Les représentants de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) ont annoncé, mercredi, que la mine de phosphates de la délégation de Meknassi du gouvernorat de Sidi Bouzid entrera en exploitation au cours du dernier trimestre de l’année 2013.

Lors d’une réunion au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, en présence de plusieurs techniciens, consacrée à l’accélération de l’exploitation des potentialités de phosphates à Meknassi, le chef du projet “Oum el Kachab” de la CPG, Moncef Lassouad, a affirmé que la CPG a testé la qualité du phosphate extrait des montagnes de Meknassi.

Quelques 600 mille tonnes seront extraits en première étape à travers la sous-traitance, dont 500 mille tonnes seront transférés vers les usines de Skhira et de Sfax. Le reste, 100 mille tonnes, seront transférés vers Metlaoui pour expérimentation industrielle, alors que la 2ème phase de mise en exploitation totale de la mine sera effective fin 2015.

De son côté, le directeur de la planification à la CPG, Naceur Melayel, a indiqué que le coût global des investissements à la mine s’élève à 80 MDT, ajoutant que 150 personnes seront recrutées au cours de la première phase du projet et 450 personnes lors de la deuxième étape. Les délais afférents aux procédures administratives seront également écourtés, a-t-il dit, annonçant le lancement d’un appel d’offres au cours du mois de mai prochain après contrôle et publication des cahiers des charges.

Pour sa part, le gouverneur de la région, Amara Thlijani a affirmé que la campagne de recrutement des agents sera opérée via le bureau d’emploi de la région, soulignant que la priorité sera accordée aux jeunes de la délégation de Meknassi, notamment, celles à proximité de la mine et que les critères du concours seront identiques à ceux retenus pour les derniers recrutements de la CPG. A noter que plusieurs études ont révélé que les montagnes de Meknassi, notamment, les montagnes de Jebbas, recèlent un potentiel important de phosphate brut, estimé à plus de 100 millions de tonnes, exploités en partie par les autorités coloniales avant d’être ultérieurement délaissés.