Mongi Marzouk, ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, a annoncé que le département diligentera une enquête au sujet des conversations téléphoniques étalées, récemment, sur le réseau social “Facebook”, entre deux joueurs de la Jeunesse Sportive de Kairouan (JSK) et le Club Athlétique Bizertin (CAB).
La conversation téléphonique portait sur l’arrangement du résultat du match ayant opposé les deux équipes, lors de l’ultime journée de la première phase du championnat de la Ligue I professionnelle de football.
Dans une déclaration faite à l’agence Tunis-Afrique-Presse, mercredi, en marge de la tenue des Journées technologiques, au Palais des Congrès, à Tunis, M. Marzouk a affirmé que “le ministère déposera une requête officielle auprès des opérateurs téléphoniques, à l’effet de vérifier l’existence ou pas de dépassements et d’irrégularités”.
“Le ministère ne possède pas, actuellement, l’ensemble des données, et procèdera à la vérification si les enregistrements en question proviennent de téléphones portables ou des réseaux”, a- t-il indiqué. Il a insisté sur le fait que “La confidentialité des conversations téléphoniques, des correspondances postales et des messages électroniques est protégée par la Loi, et que quiconque transgresse la législation en vigueur est passible de sanction”.
A noter que Slim Riahi, président du Club Africain, avait posté sur son profil personnel du réseau facebook “des enregistrements téléphoniques entre le capitaine de la JSK, Mahmoud Dridi, et le joueur du CAB, Marouan Troudi”, affirmant “être en possession d’autres preuves”, qualifiées “d’irréfutables qu’il présentera à la justice pour prouver que le match qui a opposé cabistes et aghlabites, à Kairouan, avait été truqué”.
Mejdi Khélifi, Secrétaire général du Club Africain, avait déclaré, lundi, que “toutes les pièces justificatives et autres enregistrements concernant le soupçon d’arrangement du résultat du match en question avaient été présentés aux autorités sportives et judiciaires compétentes, pour prendre les mesures qu’elles jugeraient appropriées concernant ce dossier”.