L’association Forum tunisien pour l’habilitation des jeunes (Tunisian Forum for youth empowerment) a annoncé, lors d’une conférence de presse, mardi à Tunis, le lancement du projet “espace jeunes” dans la région de La Manouba avec le soutien de l’institut arabe des droits de l’homme.
Le projet qui s’étend sur une période de trois mois vise à lutter contre la marginalisation des jeunes dans la région de La Manouba à travers la création d’une cellule d’écoute pour connaître les préoccupations d’une soixantaine de jeunes, environ, âgés entre 18 et 35 ans, la réalisation d’une enquête sur leur situation et le lancement d’une chaîne de télévision sur le net consacrée à cette catégorie sociale en vue de leur permettre de s’exprimer.
Helmi Hosni, coordinateur du projet et chargé de l’information au sein de l’association a précisé que la cellule d’écoute créée dans le cadre de ce projet regroupe des spécialistes dans les domaines de l’intégration professionnelle et des affaires juridiques ainsi que des psychologues qui seront chargés d’écouter les jeunes et de leur proposer des solutions adaptées à leurs situations.
Il a indiqué qu’une nouvelle chaîne de télévision sur le web sera lancée à la fin du mois d’avril prochain et sera un espace ouvert aux jeunes de la région qui présenteront leurs témoignages et parleront de leurs expériences outre la réalisation de reportages sur la situation de certains jeunes vivant dans des conditions précaires. Il a ajouté que le projet comporte aussi trois ateliers de réflexion sur “les comportements dangereux des jeunes”, “les jeunes et la participation à la politique” et “les jeunes et les arts”.
Le projet sera couronné par l’élaboration d’un rapport final au mois de juillet prochain. Il convient de souligner que le Forum tunisien pour l’habilitation des jeunes uvre depuis sa création en août 2011 au développement des capacités des jeunes dans les domaines de l’éducation à la citoyenneté, la diffusion de la culture des droits de l’homme et le développement en se basant sur une approche participative, selon son président Imed Zouaoui.