Le chef des services régionaux de l’enfance du gouvernorat de Tozeur, Taïeb Ben Younès, a indiqué que dix jardins d’enfants fonctionnent, actuellement, sans cadres responsables et, plus particulièrement sans directrices, ce qui prouve, encore, les dysfonctionnement dans ces établissements qui opérent dans un secteur très sensible.
Il a, dans ce sens, affirmé que la plupart des jardins d’enfant n’observent pas la nécessité de recruter une directrice spécialisée. Le responsable a ajouté que, parmi les autres infractions constatées, dans le secteur à Tozeur, il y a lieu de citer le changement de l’adresse des locaux d’une façon illégale et sans l’obtention d’une autorisation, l’absence de respect du cahier des charges, ainsi que le non-recours à des animateurs et à une directrice spécialisés.
Il a, en outre, expliqué que ces problèmes, et d’autres encore, rendent difficile le contrôle de ce secteur, en plus de l’absence de mesures répressives, au lieu des avertissements. D’autre part, le responsable régional a ajouté que la majorité des jardins d’enfants sont des établissements privés qui font fi des sessions de formation et des journées pédagogiques organisées par le ministère de tutelle au profit des travailleurs du secteur, ce qui a des retombées négatives sur la capacité des services régionaux de l’enfance à organiser ce secteur considéré comme fluctuant et qui n’est pas régi par des lois strictes.
Concernant les établissements de l’enfance du secteur public, clubs d’enfants et complexes de l’enfance, il a affirmé que “le secteur souffre de l’insuffisance de l’infrastructure de base, le manque de ressources financières, ce qui limite le volume de ses activités et ne lui permet pas de répondre aux ambitions de ses employés”. Le gouvernorat de Tozeur compte 85 jardins d’enfants, 21 garderies et 4 autres pour les enfants en âge pré- scolaire, ainsi que 3 clubs d’enfants et un centre régional d’informatique destinée à l’enfant.