Le ministère de l’éducation a exprimé mardi “ses regrets” suite au retrait du syndicat général de l’enseignement de base de la séance des négociations tenue lundi soir.
La réunion était consacrée à l’examen des revendications des enseignants de l’enseignement de base qui observent une grève demain mercredi.
“Malgré la nervosité inexplicable des membres de la délégation syndicale, la réunion avait opté pour l’examen de l’ensemble des points”, a souligné le ministère de l’éducation mettant en cause “l’attachement du syndicat à appliquer à la lettre et de manière immédiate des articles des accords sans accepter de négocier les détails de leur mise en oeuvre.
“Le ministère s’était engagé à appliquer tous les accords conclus avec le syndicat général de l’enseignement de base depuis 2011 et à trouver des procédures juridiques flexibles à leur application après avoir été en panne depuis deux ans en raison de la situation politique dans le pays”, précise le communiqué.
Les propositions du ministère concernent les points en litige, y compris le statut et les indemnités d’administration, du travail en zone rurale ainsi que les primes de fonction, et d’aide aux frais de la rentrée scolaire.
Le ministère de l’éducation a aussi réaffirmé que les négociations restent ouvertes concernant l’ensemble des questions en suspens pour arriver à des solutions concrètes et pratiques » y compris pour ce qui est des perspectives devant les enseignants pour l’obtention de diplômes universitaires.