Le sit-in des anciens prisonniers politiques baptisé “Soumoud” (résistance) pour la réactivation de l’amnistie générale, qui a démarré le 17 janvier dernier, à la Kasbah, est arrivé, samedi, à la Place de la grande Jarre au centre de ville de Nabeul
Plusieurs activités d’animation ont été organisées à cet effet dans l’objectif de mieux connaitre la juste cause des anciens prisonniers politiques auprès de l’opinion publique, ont déclaré les organisateurs au correspondant de l’Agence TAP dans la région.
“Deux ans après la révolution du 14 janvier, le sort des anciens prisonniers politiques est le même, seulement on est passé de la cruauté du géôlier du prison à l’injustice de la société, a clamé le porte-parole officiel du sit-in, Mohamed Agrebi.
“Il n’est pas question de lever le sit-in, tant que nos revendications n’ont pas été concrétisées, a-t-il souligné, ajoutant que “le vœu du prisonnier politique est de voir le décret-loi sur l’amnistie générale appliqué dans les faits” “Nous ne misons pas sur le processus de la justice transitionnelle“, a-t-il soutenu, ajoutant que les sitinneurs demandent “à être traités en tant que simples citoyens, loin des tiraillements politiques”.
“Nous rejetons toute forme de manipulation qui nous réduit à un simple objet de marchandisation politique, a- t-il fait valoir. La solution du dossier des anciens prisonniers politiques est tributaire de la volonté politique, a-t-il dit, affirmant que le mouvement “Ennahdha” est incapable de trouver une issue au dossier en raison des contraintes du pouvoir”, a-t-il conclu.