Le secrétaire général de l’Union générale Tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi a affirmé, vendredi à Kairouan, que son organisation ne rejoindra aucune initiative, appelant les partis, les organisations et la société civile à la tenue de la deuxième étape de l’initiative de dialogue national de l’UGTT.
“L’UGTT est le refuge de tous face aux tractations politiques et toutes formes de violences”, a dit M. Abassi, citant les milices des ligues de protection de la révolution qui «sont une menace au droit à la différence et aux libertés”, a-t-il dit.
M. Abassi a appelé à l’ouverture d’un véritable dialogue national pour préparer la nouvelle étape et pour participer au congrès national de lutte contre la violence.
Le secrétaire général de l’UGTT a aussi réaffirmé le refus de son organisation qu’on porte atteinte au droit de grève, exprimant des inquiétudes concernant la détérioration de la situation économique dans le pays. Il a à cet égard mis en garde contre les conséquences graves de la hausse des prix et la régression du pouvoir d’achat des travailleurs.
“En cas de poursuite de la hausse des prix, l’UGTT va demander l’ouverture de nouvelles négociations pour l’augmentation de salaires et résoudre le problème posé par la détérioration du pouvoir d’achat”, a-t-il averti. Pour ce qui est des accusations adressées à l’UGTT concernant la multiplication des mouvement de grève, M. Abassi a indiqué qu’il s’agit d’une conséquences du non respect des accords signés. Il a aussi indiqué qu’un accord a été convenu entre le gouvernement et l’UGTT pour tenir une série de réunions de concertation en vue de surmonter certaines problématiques.
“L’UGTT tient à assurer un climat de dialogue social entre les différents partenaires sociaux dans le cadre du contrat social”, a assuré M. Abassi.