Le député du Mouvement des patriotes démocrates (Watad), Mongi Rahoui, a justifié, au micro de Mosaïque FM, la décision du Front Populaire de boycotter le dialogue national sur la Constitution organisé à l’initiative de la présidence de la République et a mentionné les déclarations controversées du président de la République qui n’a pas hésité à dénigrer l’opposition lors d’une visite à l’étranger.
Pour lui, la présidence de la République a perdu toute légitimité et n’est plus apte à organiser un quelconque dialogue car elle a cautionné la violence en accueillant notamment des représentants des Ligues de Protection de la Révolution.
Mongi Rahoui a rappelé par ailleurs que le Front Populaire était parmi les premiers acteurs à appeler à un dialogue national et a précisé qu’il y a une rivalité entre la présidence de la République et celle de l’Assemblée sur l’endroit où doit se tenir le dialogue.
D’après Rahoui, le dialogue national a été initié par l’UGTT et seule la centrale syndicale est capable de rassembler tout le monde, a-t-il insisté, avant d’ajouter : L’UGTT n’aurait pas orienté le débat comme c’est le cas maintenant, elle aurait été seulement un cadre de dialogue propice aux décisions.
ABM