Le dialogue national réunissant les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale constituante (ANC) a démarré lundi, à Dar Dhiafa à Carthage, à huis clos, en l’absence de certaines formations politiques, a constaté le journaliste de l’agence TAP.
Organisée à l’initiative des présidences de la République et du gouvernement, la rencontre s’est tenue en présence du président de la République provisoire Moncef Marzouki et du chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh.
Ont pris part à la réunion, des représentants de la Troïka : Le Mouvement Ennahdha, le Congrès pour la République (CPR) et le Parti Ettakatol (Forum démocratique pour le travail et les libertés). Les partis de l’opposition sont représentés à cette réunion par le Parti républicain, le Mouvement Nidaa Tounes, l’Alliance démocratique et le Parti Al-Moubadara.
Le Parti des Travailleurs, le Mouvement Wafa, la Voie démocratique et sociale (Al-Massar) et le Parti des patriotes démocrates unifié pourtant représentés à l’ANC et invités à cette réunion étaient absents. Aucune précision n’a été donnée sur les points devant être discutés lors de cette réunion. La présidence de la République avait appelé, vendredi 5 avril à la tenue d’une première réunion préparatoire groupant les partis politiques concernés.
Initialement prévue pour mardi 9 avril comme l’a annoncé le ministre conseiller politique auprès du président de la République Aziz krichen, cette réunion a été reportée pour se tenir finalement aujourd’hui. Le conseiller auprès du président de la République était chargé de contacter les présidents des partis et des groupes parlementaires pour les inviter au dialogue national. L’objectif était de « parvenir à un consensus sur les prochaines échéances politiques » et d’engager un dialogue sur « des questions politiques qui font l’objet de litige entre les partis, en l’occurrence la rédaction de la nouvelle Constitution, la loi électorale, les institutions constitutionnelles et les instances indépendantes », avait-il alors déclaré.
Cette initiative vise aussi à « contribuer à apaiser les tensions entre les partis au sein de l’ANC et à accélérer le parachèvement du processus démocratique », avait-il encore dit. A rappeler que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait, de son côté, organisé à la mi-octobre 2012 un dialogue national qui a été marqué par l’absence d’Ennahdha et du CPR.