Les travaux du cinquième congrès de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants (UGTE) ont démarré, samedi à la faculté des sciences à Tunis.
Abdelkarim Harouni, ancien secrétaire général de l’UGTE (tendance islamique) et actuel ministre du transport, a souligné, dans une déclaration à la presse, que les jeunes tunisiens sont, aujourd’hui, appelés à bâtir un Etat civil, démocratique et ouvert et à permettre au mouvement étudiant de retrouver sa place dans la société.
Il a ajouté que les jeunes qui ont mené la révolution du 14 janvier et renversé la dictature qui a régné pendant des décennies se trouvent, aujourd’hui, confrontés à un grand défi qui consiste à oeuvrer pour que l’université demeure un espace favorisant la pluralité et la diversité avec le respect de l’autre et le rejet de la violence sous toutes ses formes.
Pour sa part, Jamila Chemleli, membre du bureau exécutif du quatrième congrès de l’UGTE et membre de la ligue des anciens de l’union a affirmé que l’UGTE a réussi à reprendre son activité au sein de l’université après plusieurs années de censure sous l’ancien régime.
Elle a mis l’accent sur la nécessité de préserver le pluralisme syndical au sein de l’université et à faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays et du mouvement étudiant. Plusieurs tentes ont été installées, en marge du congrès dont les travaux se poursuivront pendant deux jours.
Ces tentes comportent des photos et des documents retraçant l’expérience de l’étudiant zeitounien et résumant l’activité de l’UGTE au cours de la période 1985/1991.
Les travaux de ce congrès qui sera couronné par l’élection du bureau exécutif, se déroulent en présence de plusieurs personnalités nationales, d’anciens dirigeants de l’UGTE ainsi que de représentants des unions des étudiants mauritaniens, marocains, algériens, soudanais, Koweïtiens, syriens et palestiniens, outre des représentants de l’union des étudiants africains.