Le secrétaire général de l’Union des travailleurs de Tunisie ( UTT), Ismail Sahbani a appelé samedi à l’ouverture du 1er congrès de l’organisation à Sousse, à un débat national « réel » sur la situation sociale dans le pays, regroupant tous les intervenants.
Il a également préconisé la tenue, dans les plus brefs délais, d’un congrès de salut devant déboucher sur un plan d’action pour sortir de la crise économique actuelle. Forte de ses 130 mille adhérents, l’UTT arrive aujourd’hui à s’imposer sur le paysage syndical tunisien malgré les campagnes de dénigrement dont elle fait l’objet, a-t-il par ailleurs relevé.
Sahbani a déploré la position de certaines parties qui, a-t-il dit, « n’admettent pas le pluralisme syndical et restent plutôt attachés aux privilèges et aux postes ».
Il a formé de vu de voir les autorités publiques interagir positivement avec le pluralisme syndical qui est devenu une réalité vécue partout dans le monde. Le SG de l’UTT a appelé le gouvernement à l’application de la loi et au respect des droits de l’organisation.
Droits garantis par les législations qui traitent sur un pied d’égalité, tous les syndicats, a-t-il soutenu. Présent à ces assises, le SG de la Confédération internationale des syndicats arabes Rejeb Maatoug, a dénoncé les campagnes offensives menées contre l’UTT et “encouragées par l’Union générale tunisienne du travail”.
La parole a été donnée ensuite aux hôtes du congrès à l’instar du président de la confédération nationale des entreprises citoyennes de Tunisie ( CONECT), Tarek Cherif et du président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche Ahmed Haydar Jarallah. Des représentants de syndicats arabes d’Algérie, de Libye, du Liban et de Bahreïn sont intervenus à la séance d’ouverture.
Les travaux du 1er congrès de l’UTT a démarré samedi à Sousse sous le signe « militantisme, indépendance et progrès ».