Les problèmes fonciers et logistiques, la dégradation de l’infrastructure de base dans les zones industrielles et l’absence de la confiance et du dialogue entre les partenaires de la production, ont été les principaux problèmes évoqués par les hommes d’affaires du gouvernorat de l’Ariana, lors de la journée d’études ouverte, vendredi, au pôle technologique d’El Ghazala.
Au cours de leur participation à cette journée, organisée par le gouvernorat autour du thème “Réalité de l’investissement et préoccupations des hommes d’affaires”, les intervenants dans les domaines de l’investissement industriel et des services ont exposé les raisons directes de la dégradation du climat d’investissement à l’Ariana qui est considérée comme un pôle universitaire et économique important, au niveau régional du Grand Tunis.
Les participants ont évoqué, en particulier, la situation des zones industrielles et les entraves fonciers et techniques pour leur réalisation et leur aménagement. Ils ont, dans ce sens, souligné que “les problèmes fonciers n’ont été réglés que récemment pour la zone industrielle de Kalaat Al Andalouss, ce qui a retardé de dix ans la vente et l’attribution des lots de terrain à leurs bénéficiaires”. En parallèle, la commission régionale des lotissements a refusé l’examen du dossier technique de la zone industrielle de Jaafar, à Raoued, et qui s’étend sur 53 ha, ce qui fait obstacle la réalisation des études nécessaires pour son aménagement et son exploitation par les industriels.
D’autre part, les hommes d’affaires de la région ont examiné les problèmes qui représentent des obstacles à l’exploitation sérieuse de la zone industrielle de Charguia 2. Cette zone compte 150 entreprises industrielles garantissant 15 mille postes d’emploi. Ils ont ajouté que “cette zone vit une situation difficile au niveau du trafic automobile et de l’environnement, avec la circulation de 10 mille voitures par jour et l’amoncellement des déchets, ainsi que la prolifération des kiosques anarchiques, la dégradation de la situation sécuritaire, la dégradation de l’infrastructure de base et l’absence de l’éclairage public, ce qui a des retombées négatives sur le développement des activités économiques”.
Par ailleurs, les participants à la journée, hommes d’affaires et responsables des administrations régionales, dans divers secteurs de développement, ont mis l’accent sur l’importance d’accélérer la mise en place d’un programme permettant la réalisation rapide de plans d’aménagement urbain, l’entretien de l’infrastructure de base dans les zones industrielles et le soutien logistique, en particulier, dans les deux pôles technologiques d’El Ghazala et Sidi Thabet qui ont une grande importance pour l’impulsion de la recherche scientifique et l’innovation technologique.