L’approvisionnement du marché en ciment a régressé à cause de l’arrêt de la production, du 18 au 24 mars, à la société “les Ciments de Bizerte”, en raison des contestations sociales et de la suspension partielle du travail à la société des ciments d’ Oum El Kélil, suite à des opérations de maintenance.
Ces travaux de maintenance concernent l’un des broyeurs, ce qui eu pour conséquence, la diminution des quantités de ciment produits par ladite société. Cette situation pourrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois courant, avec une moyenne de production de 1200 tonnes (contre 3500 tonnes dans des conditions ordinaires).
Selon un communiqué publié, mercredi, par le ministère de l’Industrie, les quantités de ciment vendues sur le marché local, durant le mois de mars 2013, s’élèvent à environ 603 475 tonnes, contre 598 076 tonnes en mars 2012, soit une évolution de 1%.
Les besoins quotidiens du marché local en ciment sont estimés à environ 20 mille tonnes, et peuvent atteindre 22 mille tonnes durant la période de pointe de la consommation (la période allant de mars à juin). La production quotidienne moyenne est de l’ordre de 25 mille tonnes.
Le ministère de l’Industrie a indiqué qu’il uvre, en collaboration avec les départements ministériels concernés ainsi que les sociétés opérant dans le secteur, à «pallier au manque au niveau de l’approvisionnement en matière de ciment, notamment dans les régions du nord et du centre-ouest, et ce, à travers le renforcement du contrôle des circuits de distribution et du transport, afin de faire face au phénomène de la spéculation ».
Le ministère a appelé, aussi, les deux sociétés de ciment de Kairouan et d’Enfidha, à « donner la priorité au niveau de l’approvisionnement aux régions du nord et du centre ouest ».