Le syndicat de base de la garde nationale de Bizerte a appelé l’autorité de tutelle à soumettre rapidement à l‘Assemblée nationale constituante (ANC), la loi garantissant la protection des agents et des postes de la garde nationale et la loi sur l’indemnisation des accidents de travail pour les forces de sécurité intérieure.
Cette revendication intervient après l’agression d’une patrouille de police, à Aousja (gouvernorat de Bizerte), suite à l’arrestation d’un vendeur d’alcool clandestin faisant l’objet d’un avis de recherche.
Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat souligne la nécessité de parvenir à un accord avec l’autorité de tutelle afin d’activer ces lois de manière à « instaurer un système de protection légal des agents de la garde nationale et un climat démocratique garant de la dignité du citoyen et mettant un terme à l’anarchie et à l’insécurité ».
Le syndicat a, en outre, indiqué que dans la nuit du 7 au 8 avril courant, des délinquants ont attaqué le poste de la garde nationale de Aousja, saccagé et incendié les lieux et pillé le domicile du chef du poste, blessant au passage plusieurs agents à différents niveaux de gravité. Le chef du poste de la garde nationale et les agents, ajoute le même communiqué, ont choisi de se retirer munis de leurs armes pour éviter toute confrontation.