Les employés des chantiers régionaux travaillant dans divers établissements publics ont demandé, au cours d’un sit-in observé, lundi matin, devant le siège du gouvernorat de Tozeur, “d’accélérer la régularisation de leurs situations et leur intégration dans les établissements où ils travaillent, selon un calendrier clair”.
Ce mouvement de protestation intervient en raison de ce qu’ils considèrent comme “des restrictions exercées contre les employés des chantiers, la fermeture des horizons devant eux, après les derniers recrutements ayant concerné les bénéficiaires de l’amnistie générale et les blessés de la révolution”.
Ils ont appelé à ce qu’on leur “accorde la priorité dans les recrutements en raison de leur ancienneté dans leurs établissements”. D’autres protestataires ont souligné “la nécessité de garantir les conditions de transparence dans les recrutements, pour rompre avec les violations”, et demandé l’élaboration de loi pour la protection des employés des chantiers et la sauvegarde de leurs droits matériels et moraux”.
Ils ont, dans ce sens, indiqué que “de nombreux parmi eux sont victimes de menaces de la part de leurs responsables, lorsqu’ils ont revendiqué leurs droits à l’intégration”.
Le secrétaire général-adjoint de l’Union régionale du travail (URT) de Tozeur, Mohamed Ali Hadfi, a expliqué que “la décision a été prise pour organiser ce mouvement de protestation, après une réunion, samedi dernier, au siège de l’URT, pour l’examen de la situation professionnelle dégradée des employés des chantiers”.
Il a ajouté que leurs “revendications ont été transmises aux parties concernées dont l’augmentation des salaires et les recrutements par étape, selon les priorités”. Le responsable syndical a affirmé “que le mouvement de protestation va se durcir au cas où les demandes ne sont pas satisfaites”.
De son côté, le secrétaire général du gouvernorat, Mohamed Ben Jabeur, a expliqué qu’une “coordination a été établie entre le gouverneur de la région et l’URT de Tozeur, en vue de tenir une réunion, mercredi prochain, en présence de représentants de travailleurs de chantiers pour l’examen de leurs revendications, avant de les transmettre à la présidence du gouvernement provisoire”.
Il a indiqué que “dans le cadre du programme du gouvernement, le dossier est sur la voie de la régularisation des différentes situations des employés des chantiers, par étapes”.