Le syndicat général des agents et fonctionnaires du ministère de l’Intérieur s’est déclaré, lundi, contre le recrutement direct des membres des familles des martyrs et blessés de la révolution ainsi que des bénéficiaires de l’amnistie générale dans les centres des gouvernorats et des délégations.
Dans une déclaration, le syndicat critique cette mesure qui, estime-t-il, n’a pas tenu compte du processus participatif et de bonne gouvernance.
« Cette mesure a été prise sans réaliser une étude objective, ni prendre en considération les vacances de postes d’emploi, tout comme elle n’obéit pas aux critères de bonne gestion des ressources humaines », ajoute-t-il, précisant que les centres en question emploient un grand nombre d’ouvriers des chantiers affectés, entre autres, à des tâches administratives. Depuis 2000, la situation de ces ouvriers n’a pas été régularisée, au mépris de l’ensemble des conventions y afférentes, lit-on dans la déclaration.
Dans ce contexte, le syndicat réclame une régularisation rapide de la situation professionnelle précaire des ouvriers des chantiers, dans un premier temps, et ensuite la mise en place d’une politique d’intégration des membres des familles et blessés de la révolution ainsi que des bénéficiaires de l’amnistie générale.
Cette démarche, souligne-t-il, est de nature à assurer le bon fonctionnement de ces services publics et à y instaurer un climat social sain. Dans cette même déclaration, le syndicat des agents et fonctionnaires du ministère de l’intérieur affirme son soutien aux mouvements de protestation dans les gouvernorats et les délégations et annonce sa décision de convoquer en urgence un conseil administratif destiner à étudier les actions militantes envisageables.