Les adhérents de la chambre syndicale des promoteurs immobiliers de Sousse ont observé, vendredi, un sit-in devant le siège de la municipalité de la ville, pour dénoncer la persistance de la délégation spéciale de la municipalité de Sousse dans son refus de leur accorder l’attestation de fin des travaux qui leur donne la possibilité d’équiper les logements de compteurs d’eau et d’électricité, et des autres commodités.
Le porte-parole de la chambre syndicale a mis l’accent sur la crise vécue par le secteur de la promotion immobilière, dans la région, après le refus de la municipalité de Sousse de leur permettre d’achever les procédures d’exploitation de leurs biens immobiliers, en raison des violations commises par les promoteurs immobiliers, après la révolution, notamment l’ajout d’étages supplémentaires qui n’étaient pas signalés sur les autorisations de bâtir délivrées par la municipalité.
Il a, dans ce sens, évoqué les retombées négatives sur leurs transactions financières, avec 67 dossiers immobiliers d’une valeur de 460 millions de dinars, pour un total de 1300 appartements, sont en attente de ces attestations de fin des travaux, ce qui a fait obstacle à la vente des logements et au remboursement des crédits bancaires. Les membres de la chambre syndicale des promoteurs immobiliers de Sousse ont reconnu leurs fautes, dans l’espoir d’une régularisation, après la révolution.
Ils ont exprimé, en même temps, leur prédisposition à accepter toutes les propositions pour régler ce problème en suspens, depuis près deux ans. Les promoteurs immobiliers ont, d’autre part, demandé d’obtenir des attestations de fin des travaux pour les étages autorisés, en attendant le réexamen du plan d’aménagement urbain qui, espèrent-ils, va autoriser le renforcement des constructions verticales à multiples étages, à Sousse.
De son côté, le président de la délégation spéciale de la municipalité de Sousse, Mohamed Mokni, a rejeté les accusations adressées à la municipalité, soulignant que ce dossier est dans l’attente d’une solution du gouvernement qui oeuvre pour trouver une solution, dans les meilleurs délais. Il a ajouté que la municipalité de Sousse n’est pas l’unique partie chargée d’examiner la question et que ses services sont, actuellement, en train d’examiner la légalité des constructions objet du litige, au niveau de leur respect des conditions pour les constructions, dans la ville de Sousse.