Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a indiqué, vendredi à la TAP, que l’Union a relevé le recrutement par des entreprises publiques de certains bénéficiaires de l’amnistie générale et de personnes appartenant aux ligues de protection de la révolution.
Il a ajouté que “ces recrutements effectuées secrètement, n’obéissent ni à la loi relative au recrutement ni aux besoins des établissements concernés”. “Il est inéquitable et injuste de recruter des personnes qui n’ont pas le profil requis rien que parce qu’elles appartiennent au mouvement Ennahdha, au parti du Congrès pour la République et aux ligues de protection de la révolution, alors que des diplômés du supérieur, au chômage pendant une dizaine ou une vingtaine d’année, attendent les résultats des concours qu’ils ont passés”.
Tahri a ajouté que “le gouvernement actuel perdure les mêmes pratiques utilisées par l’ancien régime qui a consacré la discrimination entre les tunisiens en faisant de l’emploi un moyen de chantage”.
Il a ajouté que l’UGTT s’opposera à ces recrutements effectués dans certains établissements telle que la direction régionale de l’équipement dans le gouvernorat de Sfax, indiquant qu’il existe des données selon lesquelles plusieurs employés ont été recrutés d’une manière illégale au ministère du transport.