Gafsa : Approbation de 228 projets d’investissement agricoles

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) a approuvé, au cours de l’année 2012, la réalisation de 228 projets d’investissement privés, dans le gouvernorat de Gafsa, d’une valeur de 28,5 millions de dinars (MDT) dont 5,5 MDT sous formes de subventions au profit des promoteurs.

Le directeur régional de l’APIA à Gafsa, Lazhar Kouk, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP dans la région que ces investissements portent, en particulier, sur la création ou l’extension d’activités agricoles de capacité moyenne, dans le domaine de l’aménagement hydraulique.

Ils concernent le forage et l’équipement de 74 puits de surface ou profonds, l’aménagement et l’équipement de 812 ha de nouvelles zones irriguées, ainsi que le secteur de l’élevage des vaches laitières, de l’aviculture et d’autres activités dans le domaine des services agricoles. Les investissements approuvés portent, aussi, sur l’extension de 4 grands projets agricoles installées dans les délégations de Gafsa-nord et Sidi Iayich pour la production des légumineuses destinées à l’exportation, la plantation d’oliviers, l’extraction et l’emballage de l’huile, ainsi que la transformation de produits agricoles et la collecte du lait.

Les délégations de Gafsa-nord et Sidi Iayich sont la destination privilégié des promoteurs d’autres gouvernorat ou de l’étranger, et elles ont bénéficié d’un taux de 69 pc du volume des investissements approuvés dans le gouvernorat, au cours de l’année 2012. En parallèle et selon le directeur régional de l’APIA à Gafsa, le rythme de l’investissement privé dans le secteur agricole, dans les délégations de Belkhir et Mdhilla n’ont marqué aucune amélioration palpable. L’APIA n’a enregistré, en effet, aucun investissement à Mdhilla, alors qu’à Belkhir, les projets approuvés ne dépassent pas trois.

A ce propos, Lazhar Kouk a expliqué que “la situation foncière des terres agricoles, la rareté des ressources hydrauliques, ainsi que l’insuffisance des potentialités financières demeurent les principales causes qui entravent l’impulsion de l’investissement agricole, dans ces deux délégations”.