La présidence du gouvernement a affirmé sa volonté d’aider “Latelec”, société de fabrication des composants aéronautiques, pour qu’elle ne quitte pas la Tunisie. Filiale du groupe français “Latécoère”, Latelec a subi des pertes estimées à 36 millions de dinars (MD), suite aux grèves observées dans ses deux usines d’El Meghira et de la Charguia.
Selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement, une séance de travail s’est tenue, mercredi, à la Kasbah, en présence notamment, des ministres en charge des affaires économiques et de l’industrie, du directeur général de la FIPA, du président exécutif de “Latelec”, François Bertrand et de son directeur des ressources humaines, Pierre Burello, ainsi qu’un nombre d’avocats de la société.
Cette rencontre a été consacré à l’examen de la situation de la société, suite aux problèmes sociaux qu’elle a connus, et qui ont poussé les dirigeants à transférer une partie des activités de “Latelec”, vers la France et le Mexique. M. Ridha Saidi, ministre chargé des affaires économiques, a fait savoir à cette occasion, que les autorités tunisiennes ont présenté l’appui nécessaire à la société Latelec et sont intervenus auprès des partenaires sociaux, à travers notamment les ministères de l’Industrie et des Affaires sociales, la Fipa, et les autorités régionales, afin de l’aider à surmonter les difficultés auxquelles elle est confrontée.
M. Saidi a indiqué, aussi, que ladite société souhaite renforcer ses investissements en Tunisie dans un climat d’affaires propice, ajoutant que «la Tunisie est prête à l’aider à développer les programmes d’investissement par la conjugaison des efforts de la présidence du gouvernement, des départements ministériels concernés et de l’UGTT”.
«La Tunisie est intéressée par l’élargissement des zones industrielles réservées à l’investissement dans l’industrie des composants aéronautiques, qui se distingue par sa forte capacité de création d’emplois», a-t-il souligné, rappelant que le groupe français Latécoère, dispose en Tunisie, d’une filiale pour les études, qui emploie 50 ingénieurs.