La réconciliation nationale palestinienne et l’autonomie de décision du peuple palestinien ont été au centre de l’entretien que le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, a eu, lundi après-midi, au Palais du Bardo, avec le Secrétaire général du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), Nayef Hawatmeh.
Nayef Hawatmeh a déclaré, lors de cette rencontre, que “la réconciliation nationale palestinienne est une affaire palestinienne intérieure autour de laquelle il y a consensus de 13 factions palestiniennes, de la coalition de l’OLP, du président du Conseil national palestinien (parlement), ainsi que des personnalités palestiniennes indépendantes, et ce au terme d’un dialogue de cinq années qui a permis de fixer, le 4 mai 2011, un calendrier pour la réconciliation”, lit-on dans un communiqué de l’ANC.
Le temps de la division a pris fin en février dernier avec la conclusion d’un accord sur la proclamation d’un gouvernement d’union nationale dirigé par Mahmoud Abbas et la convocation d’élection présidentielle et législatives, a-t-il ajouté.
Nayef Hawatmeh a, également, réaffirmé le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la réalisation de son unité nationale, appelant la Tunisie à oeuvrer en faveur du droit du peuple palestinien à déterminer son propre destin, sur la base de négociations avec la partie israélienne conformément aux résolutions des Nations Unies.
Mustapha Ben Jaafar a souligné, de son côté, que pour la Tunisie, “la cause palestinienne est une juste cause centrale qui tire sa légitimité des résolutions onusiennes qui reconnaissent au peuple palestinien le droit d’être maître de son destin et de construire son Etat dans les frontières de 1967, avec pour capitale Al-Qods”.
Ben Jaafar s’est réjoui du consensus entre les factions palestiniennes, et a rappelé la position de la Tunisie, toujours fondée sur “le soutien à l’autonomie de décision du peuple palestinien”.